Meuble Paris

On trouve sur Paris tous les styles de meubles et notamment ceux de style empire. Nous allons nous intéressé à la table de toilette et le lavabo.

Ici, le nom subsiste mais la chose est tout autre. Il n'y a plus aucune similitude entre la table de toilette du xvme siècle et celle de l'époque impériale, dont la ceinture à dessus de marbre est supportée par des pieds en X ou en lyre.

Sur son dessus se dressent deux montants de bronze en forme de candélabres, de carquois ou de torche, ordinairement munis d'une applique de lumière à plusieurs bras. Ces deux montants supportent la glace, montée à tourillons et par conséquent mobile, pour prendre l'inclinaison convenable.

Elle-même affecte soit la forme rectangulaire, soit l'octogonale oblongue, soit l'ellipsoïdale; parfois elle est semi-circulaire à sa partie supérieure. Voisinant avec la table de toilette se présentait le lavabo, support à trois pieds qui appartient à la famille des petits meubles appelés athéniennes. Sa ceinture recevait une cuvette.

Souvent, le lavabo-athénienne est surmonté d'un miroir circulaire et d'une tringle, le miroir étant supporté par deux montants en forme de col de cygne. Jamais l'archéomanie du temps ne se manifesta mieux qu'en ces sortes de guéridons imités directement des trépieds gréco-romains découverts à Pompéi.

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Le XVIII siècle a créé, à l'usage d'une société raffinée dans ses goûts et ses habitudes privées, toute une variété de petits meubles à la fantaisie délicieuse, mais dont l'ingéniosité ne saurait faire négliger le caractère essentiellement rationnel. On se propose d 'étudier ici chacun des types de ces petits meubles dont les ventes publiques attestent la diversité.

Inventée à la fin du règne de Louis XIV, mise à la mode sous la Régence, la commode apparaît au milieu du xvme siècle comme l'un des éléments principaux du mobilier français. Elle affecte les formes les plus variées. Il en est d'imposantes, au ventre débordant posé sur des pieds courts et trapus. Il en est de si légères qu'on les prendrait, n'était leurs dimensions, pour des jouets d'enfant. L'un des modèles les plus répandus comporte seulement deux tiroirs, supportés par des pieds élevés.

C'est à bon droit qu'on admire, en ces meubles qui sont l'expression d'une formule d'art spécifiquement française, la justesse des proportions, l'équilibre des courbes et des contre-courbes, le ferme tracé des profils, l'alliance de la robustesse avec la légèreté.

De même que celles de la Régence, les commodes du temps de Louis XV dessinent un chantournement en plan et en élévation, accusé par la silhouette du tablier, ou traverse inférieure ; celle-ci renonce au profil " en arbalète" adopté par Charles Cressent pour esquisser une ondulation que les ébénistes ont coutume de décorer d'un cul-de-lampe en bronze ciselé et doré. Ils méconnaissaient d'ailleurs d'une manière absolue la loi qu'observaient leurs devanciers et qui veut qu'entre la structure et la forme il y ait concordance.

En effet, ni le décor de marqueterie, ni la garniture de bronze ne manifestent les dispositions du meuble.

Il en va de même du placage de laque. La division de telle commode en deux tiroirs n'est exprimée ni par les panneaux laqués ni par l'encadrement de bronze. Quand les tiroirs seront inégaux, les artisans ne se feront même pas scrupule de chercher une symétrie artificielle en posant des entrées de serrure aveugles.

Dès l'époque de Louis XIV, le cardinal Mazarin possédait quelques laques de Chine. L'importation des objets précieux venus d'Extrême-Orient avait mis à la mode les meubles laqués et non pas meuble peint comme on peux trouver sur Paris. Cette mode allait prendre au xvme siècle tout son développement. Nombreux sont, alors, les meubles à décor laqué de paysages montagneux et de « pagodes ».

On se borna, tout d 'abord, à plaquer sur des carcasses de bois de pays des panneaux de laque importés, scies dans leur épaisseur ; puis les ébénistes envoyèrent en Chine pour y être laqués leurs panneaux préparés.

Bientôt, en 1748, les frères Martin inventèrent la formule du vernis " façon de Chine " auquel ils ont donné leur nom. En ce qui concerne les laques d'Extrême-Orient, on distingue ceux dont les fonds sont noirs et le décor doré, et ceux de Coromandel, qui comportent plusieurs couleurs séparées par des cloisonnements : le palais de Fontainebleau conserve deux commodes en laque de Coromandel et le musée des Arts décoratifs en conserve une autre. On a fait aussi des laques rouge-vermillon.

Contrairement aux autres éléments du mobilier de la première moitié du 12e siècle, les tables sont presque uniquement construire en bois massif : leurs pieds et leur entretoise offrent le mode de décoration qui 'appliquait egale aux sièges: Le tournage, soit en spirale soit plus rarement en chapelet. Au milieu de la traverse principale de l'entre-jambe. généralement en H, s'érige un vase ou une toupie.

On trouve sur Paris ce type de Table ches des professionnels du meuble, meuble peint renommé.

Le quatre face de la ceinture sont habituellement décorées de godrons, et le plateau, profilé en quart de rond, s'orne, en léger relief, de rosaces ou de feuilles d'eau. Les dés d 'assemblage des pieds avec les entre-jambes s'arrondissent aux angles : leurs faces externes sont parfois ornées de deux rameaux de laurier croisés.

L'entre-jambe diagonale est exceptionnelle. C'est l'entre-jambe en H qui est d'usage courant, avec l'entrejambe rectangulaire, comportant les pieds reliés entre eux par bipèdes latéraux. L'entre-jambe en fourche, assez rare, caractérise les tables construites dans les Pays-Bas vers le milieu du 12e siècle. Les pieds en balustre sont fréquents; leur profil est extrêmement varié.

Tantôt leur figure générale est massive, et d'ailleurs d'un assez beau style, tantôt plus élancée, elle affecte, en sa partie médiane, un étranglement; tantôt, enfin, elle est svelte et mince.

Vous cherchez des coffres de l'époque Moyen Age sur Paris. N'hésitez pas à prendre contact. Il faut savoir que le coffre est considéré comme un meubleque l'on trouve de nos jours sur Paris et les principales villes de France

Le coffre est le meuble fondamental du moyen âge. Il sert à la fois d'armoire, de iège. Yoire de couche, indépendamment de sa destination principale. A.ussi bien est-il construit, aveè une solidité particulière, d épais madriers renforcés de pentures aux 12 et 13 siècle, de bois profilés au 15e siècle . Dè le 14e siècle, d'ailleurs, ses panneaux s'enrichissent d'une ornementation extrêmement soignée.

Dans un temps où l'on ne se déplaçait qu'en emportant avec soi tout son mobilier, le coffre, éualement appelé bahut ou huche, apparaît comme le meuble familier par excellence, et par conséquent le plus curieusement décoré. Son couvercle est généralement plat jusqu'au xve siècle.

A cette époque il se bombe.

Il n'est pas douteux qu'avant la mise au jour des restes de Pompéi . l'ébénisterie française ignorait complètement le mobilier gréco-romain. Il est d'autant plus curieux de constater les similitudes qu'offrent avec les meubles antiques découverts au 15e siècle, ceux qu'ont réal isés la Renaissance et les âges modernes.

Ainsi, les pieds à griffe de lion des premiers se retrouvent à l'époque de Louis XIV comme à celles de Louis XVI et de Napoléon. Les supports en jarret terminés par un sabot de biche qu'on pourrait croire inventés par la Régence étaient connus de l'antiquité, comme en témoigne la curieuse table de bronze trouvée dans la maison de Rufus à Pompéi.

Aucun des meubles gréco-romains construits en bois n'est parvenu jusqu'à nous. Néanmoins, en moulant, comme dans un bon creux, les empreintes laissées dans les cendres de Pompéi, l'on a pu reconstituer quelques-uns d'entre eux Boscoreale. Les meubles de bronze, eux, ont été conservés.

Ce sont, pour la plupart, des tables, dont un certain nombre se pliaient. De celles-ci, ingénieusement agencées, chaque bipède latéral était relié par deux tiges diagonales montées sur un axe permettant un mouvement d'articulation, et terminé par une boucle. Celle-ci coulissait, au moment du pliage, sur une tige parallèle à la partie qu'on appelle le canon de la jambe de biche opposée .

Certaines tables avaient j usqu'à huit pieds dont l'écartement pouvait être réglé. Les tables à construction rigide étaient fort diverses. Les unes étaient tripodes, maintenues par trois branches rayonnantes en bronze travaillé.

Ces tables portaient souvent, non pas un plateau, mais un bassin assez profond : telle est la magnifique pièce recueillie par le musée de Naples, venue d'Herculanum, et dont le décor e t plus grec que romain. Aux tables tripodes on a donné le nom de mensae delphicae, de nombreux exemples en ayant é é trouvés à Delphes. Outre ce modèle existait la table portée par un seul pied massif, le monopodium, dont on a trouvé, dans la ma ison Ara Massima, un beau spécimen, qu'on peut voir au musée de Naples.

Pour le cartibulum, c'était la table barlongue placée dans l'atrium et sur laquelle on exposait les objets précieux. Son plateau reposait sur deux supports massifs ornés de deux monstres adossés : sphinx, griffons, chimères .

Un admirable cartibulum est conservé dans la maison de Cornelius Rufus à pompei.

Vous trouverez ce type de meuble sur Paris.

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